Le lac McGregor, une histoire et un panorama à découvrir

 

Les premiers colons qui arrivèrent sur les bords du lac McGregor sont possiblement arrivés par le sud, à partir de ce qui s’appelait « The Blanche Settlement ». Justus Smith y avait son moulin en 1838. Il y avait donc des bûcherons de la colonie française dans la région à cette date. 

 

Par la rivière Blanche, il leur était facile de se rendre au lac, par canot, pour y pêcher ou y chasser le castor. Cependant, c’est à la fin du 19e siècle que les Oblats ont découvert le lac Grand (au nord du lac McGregor), où ils ont établi une maison de vacances pour les scolastiques. Ils ont par la suite élu leur domicile au lac McGregor, créant ainsi une petite colonie sur la rive nord. 

 

Ceinturé de montagnes et parsemé de treize îles, le lac McGregor est également reconnu pour sa pêche au grand brochet. Ce carnivore opportuniste est un chasseur redoutable aux dents acérées. Combatif, fort et persévérant, le grand brochet intéresse de nombreux pêcheurs, encore aujourd’hui, pour le combat de pêche qu’il représente.

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Kichikinojé Mitikmo (L’arbre qui nous parle du grand brochet), 2021, par Denis Charette

 

Cette oeuvre rappelle un grand brochet dans un canot, sculpté dans un style de totem algonquin, rappelant que le poisson a été une source d’alimentation importante pour plusieurs générations. Le canot est, sans aucun doute, le véhicule indispensable qui a permis à plusieurs colonisateurs d’arriver jusqu’ici, en naviguant sur les fleuves, les rivières et les lacs. En commençant par le Magtogoek (le fleuve Saint-Laurent), la Kichisipi (la rivière des Outaouais), vers Wabasipi (la rivière Petite-Blanche) et finalement jusqu’au lac McGregor. D’ailleurs, l’artiste a librement interprété le lac McGregor en algonquin Kichikinojé Sagahigan, soit « le lac du grand brochet ».

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Sculpteur et graveur de descendance algonquine, Denis Charette est un spécialiste de l’art totémique.

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denischarette.com

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