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L'Ange-Gardien - Champboisé

"Regard de l'autre côté" par Béla Simó

Aluminium

L’Ange-Gardien, les pionniers de la rivière du Lièvre et l’œuvre des Pères eudistes

 

À partir des années 1820 et 1830, Levi Bigelow et Baxter Bowman établissent des scieries et des glissoirs pour les billes de bois sur les rives ouest et est de la rivière du Lièvre.

 

La colonisation des terres le long de cette rivière est étroitement liée à l’industrie forestière. Elle se fait d’abord à partir des rives, puis se déploie le long des concessions et des montées. La maison Cosgrove, construite entre 1850 et 1860 selon la technique pièce sur pièce, est l’une des plus anciennes maisons de L’Ange-Gardien et de l’Outaouais.

 

En 1977, les descendants du pionnier irlandais Hugh Cosgrove vendent la propriété aux Pères eudistes qui souhaitent en faire un site de ressourcement axé sur le silence et la solitude. Au fil des ans, les pères construisent des maisonnettes pour les retraitants, transforment une ancienne laiterie en boulangerie, aménagent la grange et érigent une nouvelle salle de rencontre. Mgr Adolphe Proulx, évêque de Gatineau-Hull, procède à la bénédiction officielle de Champboisé le 1er juin 1980.

 

En 2011, les eudistes entreprennent le transfert de la propriété à la municipalité de L’Ange-Gardien, qui s’engage à préserver l’esprit des lieux.

 

Regard de l'autre côté, 2017, par Béla Simó

Cette œuvre à trois composantes rappelle la colonisation des rives de la rivière du Lièvre et au recueillement qu’inspire Champboisé. L’arrière-plan rappelle les vestiges d’une maison pionnière. Érigées avec des poutres de bois équarries, ces constructions témoignent de l’histoire de la colonisation et de l’exploitation forestière du territoire. De grandes vagues représentent la rivière du Lièvre, voie d’accès qui a permis la colonisation européenne de L’Ange-Gardien et le transport des hommes et des marchandises en amont de Buckingham par bateaux à vapeur. Enfin, un troisième élément, un banc, vous invite au recueillement et à la solitude, rappelant ainsi la vocation du lieu.

 

Originaire de la Transylvanie, une région de la Roumanie, Béla Simó a étudié la sculpture en Autriche avec l’artiste de renommée internationale Josef Elter. Établi au Canada depuis 1987, il a vécu pendant plusieurs années à Whitehorse, au Yukon. Il a été lauréat à deux reprises de la Bourse à l’intention des artistes professionnels du gouvernement du Yukon. Il réside maintenant à Val-des-Monts, au Québec et s’inspire de la nature canadienne.

belasimo.ca

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